Forum parlementaire sur le « genre et investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire »

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La Présidente de l’Assemblée nationale, chantal Yawa Djigbodi Tsègan a procédé ce jeudi 21 janvier 2021 à Lomé, à l’ouverture des travaux du forum parlementaire pour le renforcement des capacités et le dialogue axé sur le thème « genre et investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire pour relever le défi faim zéro au Togo ».

Les députés se préoccupent davantage des questions relatives au genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Le forum de haut niveau ouvert ce jeudi à lomé s’inscrit dans le contexte des activités du Réseau des parlementaires de la CEDEAO, soutenu par la FAO, l’Institut international pour le développement durable (IISD), OXFAM, et WILDAF Afrique de l’Ouest en partenariat avec l’Assemblée nationale Togolaise. Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural a aussi apporté son soutien à cette initiative dont l’objectif est d’accroître les connaissances des parlementaires   sur les outils nécessaires pour s’engager dans l´élaboration des législations et des politiques qui contribuent à l’égalité des hommes et des femmes, et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole, rural et familial en vue d’accélérer les progrès vers les objectifs de la Faim zéro et du développement durable.

Pour la Présidente de l’Assemblée nationale, Ce sujet d’actualité interpelle tous et amène à explorer des pistes visant la transformation du système agroalimentaire dans notre pays.

« Je saisis cette occasion pour souligner l’importance de cette initiative qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la République Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, visant le renforcement de la résilience des populations rurales pour assurer la sécurité alimentaire. Le Gouvernement sous son leadership éclairé, œuvre inlassablement pour optimiser la mobilisation des ressources en faveur de tous les acteurs du secteur notamment par la facilitation de l’accès au crédit agricole.

L’accès aux services financiers et sociaux notamment le FNFI, l’AGRISEF, le MIFA permet aujourd’hui une autonomie financière des femmes surtout en milieu rural. Le Parlement de la CEDEAO, auquel nous sommes partie prenante, reconnaît et s’engage à combler l’écart entre les genres et à renforcer la participation des femmes dans l’agriculture comme un élément clé pour construire une société juste.  L’institution communautaire considère que la problématique est de taille et la transformation du secteur agricole est possible avec la contribution de tous. 

La Représentation nationale veillera davantage à l’élimination des barrières spécifiques liées au genre dans l’agriculture. Il s’agit d’un impératif pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable et l’effectivité des droits économiques sociaux et culturels » a indiqué Yawa Djigbodi TSEGAN, Présidente de l’Assemblée nationale.

 « Le Togo a su rendre à l’agriculture sa place et son rang dans l’économie pour en faire l’un des axes stratégiques du Plan national de développement (PND) 2018-2022 à travers des pôles de transformations », a-t-elle indiqué.

Et d’ajouter « Les femmes étant très présentes dans la chaîne de valeur alimentaire, de la production à la commercialisation en passant par la transformation, il a fallu les encourager. C’est ce qui justifie l’adoption en juin dernier par la Représentation nationale du projet de loi relatif à l’alimentation scolaire afin d’assurer sa pérennisation et d’inciter les agricultrices à mettre à la disposition des « mamans cantines » des produits locaux transformés sur place ».

Pour le ministre de l’agriculture, la tenue de ce forum de haut niveau intervient à un moment important où l’agriculture togolaise est en pleine transformation sous le leadership de Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République. Cette transformation consiste, entre autres, à valoriser les potentialités des femmes rurales pour les aider à produire davantage, à transformer mieux pour augmenter leurs revenus.

Selon les données publiées par la FAO, 250 millions de personnes sont sous-alimentées en Afrique, soit 19,1 pour cent de sa population. Ce taux est plus de deux fois supérieure à ceux de l’Asie (8,3 pour cent) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (7,4 pour cent). Si la tendance actuelle se poursuit, il est estimé que l’Afrique abritera plus de la moitié des personnes qui souffrent de manière chronique de la faim dans le monde en 2030.

Ce forum va donc aboutir à la création d’un réseau national des parlementaires pour le genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire avec une déclaration de Lomé sur le «genre et investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire pour relever le défi faim zéro au Togo ».

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