Les députés se forment depuis ce vendredi 8 octobre 2021 à Lomé sur les concepts-clés de la protection sociale et sur la budgétisation sensible au genre, en présence des partenaires techniques et financiers. La cérémonie d’ouverture de cette formation qui va aboutir à une redéfinition de la gouvernance sociale et économique, a été présidée par le 3ème Vice-Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Sénanu Alipui.
Les députés, à l’issue des deux jours prévus pour cette formation, seront outillés pour mieux avoir une compréhension univoque de la protection sociale, cerner le concept, le profil, les principes du genre et les outils d’analyse de la protection sociale afin de contribuer efficacement à leur intégration dans les études des projets de loi en général et du projet de loi de finances en particulier.
À terme, la réduction de la fracture inégalitaire entre le genre, les populations vulnérables et les autres couches sociales, l’autonomisation des femmes et filles sont les bénéfices ou les actions positives attendues du présent atelier.
« Comme vous le savez, l’Assemblée nationale contribue à la définition des politiques et priorités de protection sociale sensibles aux enfants », a rappelé Mohamed El Béchir, représentant adjoint par intérim de l’UNICEF au Togo à l’assistance.
Pour Joaquín Tasso Vilallonga, Ambassadeur de l’Union Européenne (UE) au Togo, « la budgétisation sensible au genre contribue à la mise en œuvre des valeurs que le Togo et l’UE ont en commun ».
Le 3è Vice-Président de l’Assemblée nationale, Sénanu Alipui, a invité les élus du peuple à saisir les opportunités qu’offre cette formation pour mieux cerner les principes du genre et les outils d’analyse de la protection sociale.
« La Représentation nationale, au regard de ses prérogatives, doit jouer un rôle déterminant dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale à travers le vote du budget de l’État et des textes législatifs qui garantissent les prestations de protection sociale aux populations. Au-delà de l’amélioration sans cesse continue du cadre juridique de la protection sociale marquée cette semaine par l’étude en commission du projet de loi instituant l’assurance maladie universelle, l’institution parlementaire doit donc œuvrer afin que le budget réponde aux priorités de réduction, de manière structurelle, des inégalités de genre dans toutes les sphères de la vie sociale », a-t-il indiqué.
À noter que cet atelier est financé par la Banque mondiale, l’Union Européenne et le fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Allocution prononcée par le 3è Vice-Président de l’Assemblée nationale, Séna Alipui