Les parlementaires plaident pour une meilleure gestion des écosystèmes de mangroves

les parlementaires plaident pour une meilleure gestion des écosystèmes de mangroves

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Les mangroves au Togo sont estimées globalement à 2 600 ha en 1995. Mais aujourd’hui, elles ne se concentrent que sur une superficie d’environ 738 hectares essentiellement dans la préfecture des lacs. Cette réduction drastique des superficies est liée aux effets du changement climatique et des activités humaines.

La situation est préoccupante et interpelle les parlementaires aussi. Du 21 au 22 avril 2022, ils ont fait à Lomé l’état des lieux de la gestion des mangroves, des impacts des changements climatiques et des pressions anthropiques sur les mangroves au Togo.

 Il s’agit en somme d’une revue du cadre législatif et règlementaire qui devra permettre de dégager les perspectives de ratification notamment des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan et des autres initiatives nationales.

Cette rencontre est organisée dans le contexte d’un atelier de plaidoyer sur le projet dénommé « PAPBio C1- Mangroves » à l’initiative du Programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles, à la gouvernance régionale et au changement climatique en Afrique de l’Ouest (PAPBio) et du Programme de gestion du littoral ouest Africain (WACA) sur la résilience côtière.

Elle a pour objet le renforcement des capacités des parlementaires sur la gestion des écosystèmes de mangroves et une sensibilisation aux contenus des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan afin de les outiller en vue de l’adoption prochaine du nouveau code forestier au Togo.

Il est attendu de ces assises un plaidoyer assorti de recommandations à l’attention de la représentation nationale pour l’adoption du nouveau code forestier en intégrant la dimension de la gestion des aires protégées et des écosystèmes côtiers et de la protection des forêts de mangroves ou toutes autres actions législatives à mener pour la protection des mangroves au Togo.

 La démarche aboutira également à la mise en place de plateformes de dialogue entre les acteurs au niveau de prise de décisions sur l’utilisation des espaces des écosystèmes fragiles de mangroves.

Pour rappel, le PAPBIO C1-Mangroves est un projet sous régional de l’Afrique de l’Ouest, signé en juillet 2019 et qui couvre le Togo, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, la Sierra Léone, le Libéria, le Ghana et le Bénin. Financé par l’Union Européenne pour une durée de 47 mois, son objectif est de contribuer à l’atteinte d’une protection intégrale de la biodiversité et des écosystèmes fragiles de mangroves en Afrique de l’Ouest et leur résilience renforcée aux changements climatiques.

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