La délégation togolaise de l’APP (ACP-UE) s’imprègne de l’Accord post-Cotonou

La délégation togolaise de l'APP (ACP-UE) s’imprègne de l’Accord post-Cotonou

Partager sur :

Le jeudi 9 février 2023, au siège de la Représentation nationale à Lomé, la délégation togolaise de l’APP ( Assemblée parlementaire paritaire) ACP-UE, composée de Mme Mémounatou Ibrahima, 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale et cheffe de délégation, de Pâcome Adjourouvi, 4e vice-président de l’Assemblée nationale, de Mme Abira Bonfoh, 1er questeur et Meyebine Esso Gnassingbé, député, ont eu une séance de travail avec M. Robert Dussey, Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur, négociateur en Chef du Groupe ACP pour le Post-Cotonou 2020.

A l’entame de la séance de travail, Mme Mémounatou Ibrahima, 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale et cheffe de délégation togolaise de l’APP ACP-UE a, au nom de la Présidente de l’Assemblée nationale, remercié le gouvernement pour sa disponibilité à travailler ensemble avec la représentation nationale dans le cadre de cette initiative. Les échanges ont donc essentiellement porté sur l’accord post- Cotonou notamment ses enjeux.

Le nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne et les membres des Etats (ACP) connus maintenant sous l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) marque la conclusion officielle des négociations de l’accord post-Cotonou. Il fixe le cadre de la coopération politique, économique et sectorielle. L’une de innovations de ce nouvel accord de partenariat est l’approche régionale UE-Afrique, UE-Caraïbes et UE-Pacifique. Les régions sont davantage impliquées pour plus d’efficacité et de proximité avec les populations en prenant en compte les spécificités des pays.

Ce nouvel accord commence par un « socle fondateur commun », qui fixe les valeurs et principes clés, indique les domaines stratégiques prioritaires sur lesquels l’OEACP et l’UE ont l’intention de travailler notamment les droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance, la paix et la sécurité ; le développement humain et social, la durabilité environnementale et les changements climatiques ; la croissance et le développement économique durable inclusif ; la migration et la mobilité.

Un des acquis fondamentaux du nouvel accord est le rejet de l’article 96 qui édicte des sanctions en cas de violations répétées des droits de l’Homme. En tout état de cause, il est prévu la signature de cet Accord avant le mois de juin.

Ces échanges ont permis également de clarifier des préoccupations relatives aux droits de l’homme et à la gouvernance en lien avec l’aide au développement et le genre.

En vertu de l’accord de Cotonou, conclu en 2000 pour une période de 20 ans, les représentants des 78 États (OEACP) rencontrent leurs 78 homologues du Parlement européen en session plénière pendant une semaine, deux fois par an.

Dans la même catégorie :